Parole d’élu.e : « Système Wauquiez », saison 2 !
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par Myriam Laïdouni-Denis, conseillère régionale EELV

Des 7 élue.s écologistes, petits cailloux verts dans la chaussure du président de Région, nous  sommes passés à 28! Adeptes de la décroissance accordons nous une exception!  Dans cet équipage, 4 élu.e.s isérois: Véronique Vermorel et Pierre Janot de Grenoble, Zerrin Batarray de Roussillon et moi du secteur rural de la Bièvre.

Les 2 et 20 juillet, se sont déroulées les premières assemblées plénières de ce nouveau round. C’est le temps des festivals, propices au grand cirque, et nous n’avons pas été déçus! Dans le prolongement du premier mandat, le « systheme Wauquiez » s’est renforcé au mépris, encore une fois, du droit. En plus de continuer à confisquer le débat démocratique en transférant de nombreuses décisions à la commission permanente ( non publique où tous les élu .e.s ne siègent pas), le président de Région a décidé d’étouffer un peu plus le droit d’expression des élu.e.s  via un nouveau règlement intérieur. Temps de parole réduits en peau de chagrin, droit d’amendement altéré (vote par division rendu impossible) sont autant d’éléments qui piétinent la démocratie, nous contraignant encore à agir sur le terrain juridique.  

Les excès de pouvoir de M Wauquiez ne se limitent pas à ça… Sa réélection a renforcé son sentiment de toute puissance, le syndrome de la grenouille qui se prenait pour le bœuf a encore frappé! Se rêvant président de la république, le voilà partie pour jouer aux apprentis sorciers avec une délibération « sécurité » qui crache sur l’Etat de droit: expérimentation de la reconnaissance faciale, milice régionale de cowboy dans les lycées, suspension des aides aux familles quand un gamin a flirté avec la justice, le tout en sollicitant la collaboration des maires détenteurs d’informations judiciaires afin qu’ils exercent une forme de délation. Avec un tel pied dans la porte de l’Etat de droit, comment ne pas saisir la justice!

Bref, on a du pain sur la planche!  A suivre…