Écho de la séance publique du 20.10.2017
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Écho de séance publique du 20 octobre 2017

Ce vendredi 20 octobre, nous étions réunis pour la deuxième décision modificative du budget 2017 à laquelle nous nous sommes opposés.

La séance s’est une nouvelle fois déroulée dans une ambiance de démocratie pour le moins particulière :

D’abord, nous présentions un vœu visant à demander au département de désinscrire l’A51 du Schéma National des Infrastructures de Transport et d’inscrire au contraire au Contrat de Plan État Région la sécurisation de la RD75. Le président du Département a écarté notre vœu de manière arbitraire, prétextant qu’il n’apportait rien de nouveau ! Nous pensons surtout qu’il était embarrassant pour la majorité de se prononcer sur cette question.

Ensuite, nous sommes intervenus sur la DM2 notamment sur des crédits non consommés sur les budgets « enfance et famille » ainsi que « cohésion sociale », compétences pourtant obligatoires pour cette collectivité. Pourtant, le Département de l’Isère n’est « pas spécialement pauvre » comme l’a affirmé en séance André Gimel, vice-président en charge des finances. En effet, la situation financière du département en 2016 est plutôt saine et l’ensemble des indicateurs de gestion sont tous étonnamment au beau fixe. On aimerait pouvoir en dire autant de toutes les structures partenaires!

Nous avons donc insisté sur le fait que, s’il est important de maîtriser les finances, il ne faut pas oublier que ce n’est nullement un objectif en soi et que la collectivité est là pour servir et dépenser là où s’en ressent le besoin. L’intervention de Véronique Vermorel.

Par ailleurs, plusieurs délibérations sur la neige artificielle et ses conséquences, notamment sur l’eau, ont donné l’occasion d’une prise de parole d’Oliver Bertrand et l’occasion d’apporter quelques précisions.

Nadia Kirat est intervenue à deux reprises. Une première fois, en début de séance pour demander au président de l’Assemblée départementale de laisser entrer le public venu nombreux pour dénoncer les manquements en matière de protection de l’enfance, d’absence de solutions pour la prise en charge de tous les mineurs non accompagnées et l’absurdité du nouveau dispositif d’aide d’urgence pour les besoins vitaux qui a été remplacée par des chèques alimentaires…

La deuxième intervention, a consisté à mettre en lumière le manque d’engagement du département sur le social.  Concrètement, cela se traduit par des restitutions de budgets non consommés et pourtant nécessaires.