Olivier Véran se félicite d’avoir contribué à « en finir avec le délit de solidarité ». C’est un mensonge. L’amendement adopté par LREM n’abroge pas le délit de solidarité. Il ne fait qu’étendre quelques exceptions votées en 2012. Ces exceptions n’ont en rien empêché la multiplication des poursuite contre des associatifs ou simples citoyens, qui ne font qu’avoir un geste d’humanité envers des personnes en difficulté. Elles n’ont pas non plus empêché la condamnation de Cédric Herrou, la justice ayant considéré qu’il tirait une « contrepartie immatérielle » de son geste d’humanité, parce qu’il avait fait savoir qu’il était opposé aux restrictions du droit d’asile.
Thomas Cutuil, secrétaire EELV Grenoble, déclare : « Le vote de cette loi sera une tâche indélébile au bilan des députés Véran et Chalas. A cause de leur vote, des enfants continueront d’être placés en rétention, ce qui est inconcevable. Aucun mensonge de leur part ne nous fera oublier leur soutien à certaines mesures prônées par l’extrême droite, et leur soutien à un ministre qui reprend des expressions qui étaient autrefois l’apanage du FN ».