Communiqué EELV Grenoble : Les députés LREM pris en faute !
Partager

Olivier Véran et Emilie Chalas tentent péniblement de se justifier dans Le Dauphiné Libéré suite à leur vote de la loi « asile et immigration » initiée par Gérard Collomb.
Emilie Chalas dit ainsi qu’elle a voté un projet de loi équilibré, renforçant le droit d’asile. Or rien n’est plus faux ! Cette loi est la plus extrême jamais votée dans le domaine, et certaines mesures ont été saluées et votées par le FN, ravi de voir reprises certaines de ses propositions par En Marche. Les députés LREM ont doublé les délais de rétention, réduit la possibilité de recours des réfugiés, limitant leur droit à l’asile. Et ce alors que des enquêtes récentes ont montré que des réfugiés soudanais ont été torturés par les autorités soudanaises après leur expulsion par la France.

Olivier Véran se félicite d’avoir contribué à « en finir avec le délit de solidarité ». C’est un mensonge. L’amendement adopté par LREM n’abroge pas le délit de solidarité. Il ne fait qu’étendre quelques exceptions votées en 2012. Ces exceptions n’ont en rien empêché la multiplication des poursuite contre des associatifs ou simples citoyens, qui ne font qu’avoir un geste d’humanité envers des personnes en difficulté. Elles n’ont pas non plus empêché la condamnation de Cédric Herrou, la justice ayant considéré qu’il tirait une « contrepartie immatérielle » de son geste d’humanité, parce qu’il avait fait savoir qu’il était opposé aux restrictions du droit d’asile.

Thomas Cutuil, secrétaire EELV Grenoble, déclare : « Le vote de cette loi sera une tâche indélébile au bilan des députés Véran et Chalas. A cause de leur vote, des enfants continueront d’être placés en rétention, ce qui est inconcevable. Aucun mensonge de leur part ne nous fera oublier leur soutien à certaines mesures prônées par l’extrême droite, et leur soutien à un ministre qui reprend des expressions qui étaient autrefois l’apanage du FN ».

La dérive de Gérard Collomb, qui ne surprend pas ceux qui ont suivi la politique sécuritaire qu’il menait à Lyon, continue : le jour même du vote de cette loi, le ministre de l’intérieur cédait aux desiderata d’un groupuscule fascisant qui occupait le Col de l’Echelle, en annonçant des renforts policiers pour contrôler les frontières alpines.